Parce que Darrieussecq a fait parler d’elle dès la parution de son premier roman qui raconte le quotidien d’une prostituée qui se transforme en truie. Parce que la transformation en truie c’est quand même faire appel à une imagerie assez caustique, surtout quand il s’agit de montrer des personnages qui deviennent des truies ou des cochons (soyons équitables) à l’écran, c’est jamais vraiment anodin. On a eu envie de vous faire un TOP FIVE transformation en animal (ouais on a pas réussi à se cantonner aux porcins !).
5. Lobster (Yorgos Lanthimos, 2015). Bon ok, là il s’agit pas d’une histoire de cochons mais on peut pas passer à côté de ce film complétement barje et décalé dont toute la problématique repose justement sur la transformation en animal. Forme de dystopie pas si irréaliste, dans ce monde-là, les célibataires sont envoyés en camp de réhabilitation : ils ont 45 jours pour se trouver un compagnon sinon c’est la transformation en animal. Et forcément, qu’est-ce qu’il choisit comme animal Colin Farrell, allez je vous donne un indice : c’est dans le titre…
4. La Mouche (David Cronenberg, 1986). Bon ok, celui-là non plus il parle pas de cochons mais dans le genre bien crado et gore à souhait (ne pas regarder ça au petit déj’, j’ai déjà essayé), on a rarement fait mieux dans les années 80 !
3. Les visiteurs (Jean-Marie Poiré, 1993). Ouais, on y pense pas forcément mais souvenez-vous quand Goddefroy et Jacquouille boivent leur gourde empoisonnée par la sorcière, et qu’ils se tournent vers leurs compagnons d’armes : l’un d’eux a les traits d’un cochon, eh ouais ! Sans oublié bien sûr l’hallucination de Goddefroy qui voit son futur-ex-beau-père changé en ours mais bon ça compte pas.
2. Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2003). Je vous raconte pas les soucis que ça pose à une gamine de 10 ans qui voit tout à coup ses parents se transformé en cochons ! Même s’il s’agit au Japon d’un animal sacré (avatar du seigneur Vishnou), bah c’est quand même l’angoisse !
1. Willow (Ron Howard, 1988). Eh ouais, vous l’aviez pas vu venir en première place celui-là hein ! Mais, souvenez-vous, le grand, le fort, le ténébreux Madmartigan qui se transforme… en porcinet sous l’emprise des pouvoirs maléfiques de la méchante Bavmorda ! Un incontournable  de la cochon-transformation !
Et sinon, y’a aussi tous ces fanas du bacon à l’écran du genre Léon (Luc Besson, 1994) et son gant de cuisine avec une tête de cochon), Porco Rosso (Hayao Miyazaki, 1992, avec la voix française de Jean Reno justement, le monde est petit) qui était un homme avant d’être un cochon, et on pourrait voir aussi du côté des séries tv, genre les épisodes 3 et 4 de la saison 3 de Dr Who dans lesquels des humains d'intelligence inférieure sont transformés en cochons. Paraît que tout est bon dans le cochon mais au ciné, il passe souvent pour l’animal le plus crado et le plus ridicule.
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