A quoi ça sert ?
Ce que j’appelle « carnet préparatoire » est en fait un carnet de notes, d’idées et de citations pour un projet de livre spécifique. Il s’agit d’un carnet dans lequel je note ce qui passe par la tête pour le projet de livre en cours. Il peut aussi contenir des citations inspirantes qui me semblent entrer en résonance avec ce projet ou m’inspire. Bref, c’est un peu le fourre-tout qui permet de centraliser les notes que je peux prendre par-ci par-là à propos d’un projet de livre ou d’un livre en cours d’écriture pour éviter d’avoir à rechercher quand je note sur des feuilles volantes ou dans un journal ou dans un carnet autre.
Objectif
Avoir un carnet de notes à portée de main, facile à consulter et à organiser quand on travaille sur un projet spécifique, avant, pendant et après l’écriture du livre.
Ma pratique
J’ai longtemps jonglé entre le journal, des bouts de feuille, des fichier-texte, etc. pour retrouver les notes que je pouvais prendre à propos d’un livre qui est en train d’émerger. Mais très vite, et étant donné que j’ai toujours plusieurs projets en cours, je ne m’y retrouvais plus et tout se confondait.
Avant l’écriture de mon quatrième roman achevé, j’ai passé quelques années à tourner autour sans me lancer dans son écriture, et pourtant j’avais régulièrement des idées qui me venaient ou des citations que je croisais et qui me semblaient entrer en résonance avec ce projet. J’ai donc commencé à faire un carnet de notes dédié à ce livre en notant tout : les idées, les interrogations, des fragments, les citations, les livres que je pourrais lire pour m’inspirer, les films, les chansons, des fiches de chapitres ou de parties, des fiches de personnage, etc., tout sans restriction. Quand j’ai senti qu’il était l’heure du face à face avec ce livre-là, je me suis replongée dans ces carnets et ils m’ont permis de bien me connecter avec ce livre. J’ai pioché dedans tout au long de l’écriture et il m’a souvent aidé à dénouer des moments où je me sentais perdue dans l’écriture de ce livre. Je pensais que cela ne conviendrait que pour ce livre-là parce que j’avais eu besoin de faire beaucoup de recherches historiques, mais en fait cet outil s’est à nouveau imposé pour les livres suivants.
Côté pratique, je construis mes carnets préparatoires de la même façon que mon carnet à idées général : j’écris tout au stylo noir en introduisant chaque note par un carré à cocher, puis j’attribue un code couleur à postériori.
Conseils
Adaptez l’outil à votre propre système de pensée. Si vous avez plutôt tendance à aimer les plans qui soient établis au préalable, structurer le carnet en préremplissant les pages (sous forme de tableau, par exemple). Il faudra plusieurs essais sans doute pour parvenir à la forme qui vous convient. Personnellement, j’ai testé 4 ou 5 formules différentes avant de parvenir à celle-ci.
En papier ou en numérique, c’est à vous de trouver la formule qui vous conviendra le mieux pour que l’outil vous soit utile et que vous ayez envie d’y prendre des notes et de le consulter. Et pour savoir ce qui vous convient, il faut tester, se lancer et ne pas hésiter à passer du temps pour tout recommencer sous une autre forme. Car on gagne du temps ensuite, une fois que le carnet roule à son rythme et à votre image.
On ne peut pas se balader constamment avec tous ses carnets sur soi alors, personnellement, pour éviter de m’alourdir et pouvoir prendre des notes à n’importe quel moment, je m’envoie des mails à moi-même et je reporte ensuite tout cela dans mes carnets une fois à la maison.
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